Guillaume Lacroix au sujet de Sciences-Po et des derniers évènements
Je n’ai pas fait Sciences-po. J’ai souvent pensé que c’était une tare. Le complexe d’infériorité du gamin qui n’était pas destiné aux responsabilités politiques.
Aujourd’hui je m’en réjouis et ça m’attriste. Je crois au besoin d’élite. Une élite à l’image de toute la France.
Le spectacle navrant, et, à certains égards, immonde, des révolutionnaires petits bourgeois incultes de la rue Saint-Guillaume se donnant du frisson à pas cher, est une insulte à tous ceux qui ont une haute conception de la politique, de la démocratie comme de l’enseignement sup.
Je pense à tous ces mômes qui ne feront pas les grandes écoles, éloignés culturellement, géographiquement, financièrement du parcours des héros qui va de Stan ou l’Alsacienne aux ors de la République ou désormais des banques. Ils assistent à la faillite du mérite républicain.
Ces étudiants « rebelles » ne servent pas la cause palestinienne en s’acoquinant avec l’amicale du Hamas.
Ils ne servent pas la République en ne distinguant pas les critiques légitimes et morales de Netanyahu et la lutte contre un antisémitisme qui vise leurs camarades.
Ils ne servent pas la France qui, pourtant, mise sur eux pour bâtir demain.
Il n’y a pas à tâtonner politiquement.
Les insoumis embrigadent une jeunesse dans un chaos intellectuel et moral face auquel elle devrait pourtant être armée pour résister. C’est un échec.
Aucune gauche digne de porter ce nom ne peut manquer de clarté.
Aucune gauche digne de porter ce nom ne peut manquer de clarté.
L’islamisme a ensanglanté la France, brise et tue des milliers d’êtres humains et attaque nos fondamentaux fraternels et laïques. On ne peut tergiverser avec ça dans l’antre de l’élite de la République.
La direction de Sciences-po doit être virée.
Le devoir d’une grande école est :
-de favoriser le débat et la connaissance dans le respect des valeurs universalistes, loin de toute influence mortifère.
-de lutter contre le racisme et l’antisémitisme.
-de forger des républicains.
Il faut revenir à l’apaisement et redire le besoin d’une élite française qui ne peut pas se construire depuis les seuls lycées parisiens. Le recrutement dans les grandes écoles doit s’organiser dans tous les lycées de France. La mixité est un devoir et un salut républicain.